Des histoires (mardi 30 mai 2023)

 

Aujourd'hui, c'est aussi une très belle journée de soleil.

Mais nous choisissons cette fois de rester dans la fraîcheur de la salle de concert de la Station.

Nous retrouvons un des jeunes qui avait déjà participé à notre atelier de l'hiver dernier avec l'association Envols à la Maison du Geste et de l'Image.

Est-ce grâce à lui ? En tout cas, il y a beaucoup de monde qui participe, c'est très joyeux, avec une énergie énorme.

Direct, on tente des histoires : 3 objets maximum, quelque chose qu'on raconte et qui nous raconte !

En voici quelques traces, avec les photos amicalement réalisées par Esad Akdag. 


Aventures d'un jeune homme à la frontière qui s'entête, têtu comme une chèvre, à vouloir passer et qui y arrive...  



Histoires d'attente à l'aéroport, de tri de passagers au contrôle...
Guinée, tu attends. Maroc, tu attends. Américain, tu passes. Tu es Monsieur Poutine, tu passes. Pourtant, les Africains travaillent.
Histoires de vérification de passeport...
- Il manque une page à votre passeport. 
- Mais non. 
- Mais si !
 Je suis passé après avoir rajouté un billet de 50 euros entre les pages.





Histoires de frontières encore, et de passages sportifs, avec toujours la silhouette de la chèvre qui ne  lâche jamais l'affaire, ruse, essaye et ré-essaye...



On aura l'occasion de tester en duo que point n'est besoin d'utiliser la même langue que le public ou que son partenaire pour jouer : ici, une vive altercation où les langues peule et turque se mélangent.



 


Nous suivons ensuite l'histoire d'un artiste et de son manager véreux, la voiture rouge, transformé pour l'occasion en jaguar pure frime.




- On a fait combien de recette ce soir ?
- Oh, pas beaucoup, 100 euros...
- Mais il y avait 200 personnes !





Suit ensuite un récit de drague un peu lourde et complètement ratée.
(la voiture rouge)- Vous êtes jolie, je peux vous accompagner ?
(la dame de métal) - Non.
(la voiture rouge) - Vous avez un numéro de téléphone ?
(la dame de métal) - Je n'ai pas de téléphone.





Passer une bonne soirée, c'est parfois simplement manger un bon repas et se coucher très tôt : récit joué par un bonbon, une bouteille et un oreiller.




Pour finir, une scène apaisée de vie quotidienne à Paris : dans une brasserie où travaille un serveur apprenti, très poli, très accueillant, représenté sur la table de manipulation par un bus school, une femme vient prendre tranquillement un café, puis s'en va.























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